Le patrimoine de Mirefleurs

L'église Saint-Genès

Patron St Genès martyr

La chapelle privée du château de Mirefleurs depuis le Moyen Age est devenue Eglise Paroissiale en 1845, après une transformation totale .
L'église paroissiale qui se trouvait avant cette date à Chalendrat était devenue trop petite ; L'agrandissement de la chapelle du château est voté et accepté en 1840 par le Conseil Municipal. Les travaux se déroulèrent de 1842 à 1848, les finitions intérieures se sont poursuivies jusqu'en 1875 .

De l'ancienne chapelle il subsiste : 
- à l'intérieur : une armoire en pierre à vantaux de bois de style gothique flamboyant (16eme siécle), inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques en 1904. Quelques bancs, de style louis XIII (collatéral Est).
- à l'extérieur : 1 meurtrière visible sur la façade ouest, quelques pierres tombales de l'ancien cimetière de la Chapelle, placées sur le parvis en guise de dallage.

Le plan (de style composite, Roman et Gothique) fut dressé par M. Ledru, architecte (et futur Maire de Clermont-Ferrand).

A l'intérieur nous pouvons découvrir des tableaux des vitraux et des statues remarquables (parmi elles, St Genès Martyr, datant du XVII siècle et St Marc datant du XIX siècle . Ces deux statues, situées au dessus de l'autel dela Vierge, sont en bois polychrome et doré . Elles ont été inscrites au Registre des Monuments Historiques 15 juin 1993.

Le Clocher de l'église Saint Genès

Le clocher n'est pas situé au dessus de l'église comme de coutume. Il a été installé à 50m de celle-ci, sur la tour de l'horloge qui abrite toujours à sa base un poids de ville qui servait autrefois lors de marché aux bestiaux.

 


La Maison Domat
 

Classée depuis 2000 comme monument historique et située sur la Place Jean DOMAT, la maison Domat a été construite fin du XVe siécle début du XVIe siécle et remaniée au cours des siècles.
On peut y admirer des fenêtres à meneaux et, à l'arrière, une tour ronde .
Cette maison a appartenu à Jean Domat (1625-1696), jurisconsulte Auvergnat, ami de Blaise Pascal et avocat du roi Louis XIV au présidial de Clermont.
Sur les murs de la tour, on a découvert des portraits à la mine de plomb et à la sanguine, dont un est certainement celui de Blaise Pascal.
Cet immeuble est privé et mis à disposition de l'association ARAFA (Association pour la Recherche sur l'Age de Fer en Auvergne).



La chapelle de la Conche

Dans la chapelle de la Conche, située rue de la Conche, se trouve un très beau rétable à colonnes torses avec pampres de vigne entourant une vierge en majesté de bois polychrome du XIIIe siècle. L'ensemble est classé depuis 1978. La façade est percée, à son niveau inférieur, d'une porte réctangulaire. Deux niches se trouvent de part et d'autre de cette porte. Au sommet de la façade, on peut admirer une baie à arc brisé. Enfin, le clocher, déporté à la droite de la façade, surplombe l'ensemble. 

 

Les croix
 

Place Jean Domat : Andésite, 1815 ; dé en tronc de pyramide, avec faces à nervures saillantes sur socle avec table débordante, long fut de section circulaire à tendance conique nette ; traverse cylindrique avec amortissements en forme de coupe ciselée ; sculptés en haut-relief, à l'avers, le Christ couronné aux cotes saillantes, au revers la Vierge debout, tête moulée par le voile et vêtue d'une ample robe plissée.

Rue de Chalendrat : Andésite, XIVe siècle ; dé à deux étages de section octogonale, en tronc de pyramide à la base puis prisme droit avec moulures, de style gothique porteur d'une croix prismatique (octogonale) avec quadribole creusé dans un médaillon circulaire de grande taille et ce de part et d'autre du croisillon ; amorce de fleuron à chaque angle, à l'extrémité des bras.

Place de la Molle (près de l'Eglise) : Andésite, 1845 ; dé à base carré remarquable par la présence de colonnnettes galbées en forme de tronc de cône, relayées à la base du fût par d'autres en forme de quilles ; fût de section circulaire à tendance conique mais traverse cylindrique . Amortissements en calotte avec bouton central entouré de quatre pétales festonnés à bords retoutnés. Sculptés, en moyen-relief, à l'avers, le Christ à musculature soignée, au revers la Vierge seule, debout, vêtue d'une longue robe plissée avec toile tombant sur les épaules avec, sous elle, une tête d'ange entre deux ailes.

 

Croix de Farge (carrefour de l'Albaret) : Arkose ; simple croisillon (croix latine) prismatique (section carrée à arêtes chanfreinées), scellé sur dé passant du prisme droit à base carrée à un tronc de pyramide octogonal.

Croix de Vignoux (croissement rue de Vignoux et rue de Laurassou) : Andésite; 1846 ; simple croisillon (croix latine) cylindrique fixé sur un petit socle (prisme droit de section carrée) avec Christ.

Croix des Chelles (croissement avec escalier du guichet) : Arkose ; simple croisillon (sur mur) de section carrée, taillé dans un banc d'arkose lité à l'état brut .

Croix du Vignal (rue de la Roche Noire) : Arkose ; cylindrique, fixée sur une ancienne meule de moulin, elle même en arkose.

 

 

Croix du cimetière de la Prade : En béton armé ; curieux édifice avec croix latine de section carrée au sommet, tandis que quatre autres de section rectangulaire, sont réparties entre ses pieds.

Croix de la Prade (rond point entre Mirefleurs et les Martres-de-Veyre) : Andésite ; curieuse croix latine, monolithique, de section rectangulaire drapée d'un long tissu affecté de nombreux plis ; rappel un décor funéraire.

Croix Saint André (carrefour Busséol) : Béton ; de section carrée, le fût repose sur un dé à arêtes supérieures chanfreinées. Le croisillon de type croix grecque montre un coeur sculpté en léger relief. Socle d'arkose d'un type particulier : deux meules superposées, non dissociées, de diamètre différent (croix placée sur un promontoire basaltique de la commune de Busséol.

Croix du platane (sur l'avenue de l'Allier, au Bateau) : Fer forgé ; XIXe siècle . Entre deux tiges de fer plat, sinsoîde au niveau du fût terminée par lame torsadée à hauteur du croisillon ; motifs dérivés du S au niveau des bras terminés par un amortissement lancéolé.

Croix des Chausses (croissement de la RD 1) : Fer forgé ; simple barre de fer plat terminée par une flèche aplatie à chaque extrémité ; petit socle (pyramide tronquée à base carrée en arkose à face sculptées minutieusement avec corde en relief formant une boucle . Sorte de blason à chaque angle).

Croix Blanche (croissement RD1 et rue de Pommeix) :

 

 


Croix du cimetière de la Pause : En fonte ; sur un socle en composite avec éléments moulurés en andésite sur base avec moellons appareillés . A la base feuilles d'acanthe parmi d'autres éléments de décor. Sur le fût un serpent, porteur de la formule "de profondis" (tête vers le haut), s'enroule autour d'une sorte de pavillon de trombone d'où s'échappent des flammes ; au- dessus une tête poupine, surmontée du monogramme IHS, lui-même en fonte. Le croisillon de facture grecque décoré avec du lierre (feuilles et fruits) est associé à une raquette circulaire (anneau porteur de quatre fleurs à quatre pétales). Au centre du croisillon, un sablier.

Croix du Petit Bac (croissement rue des airs et rue du grand bac) : Petite croix de fonte fixée en façade sur une pierre saillante ; remarquable par son décor végétal (fleurs, lierre) , et son caractère massif (non ajourée) ; porte un Christ à quatre clous en bronze.


Les fontaines et les secrets


 

- Place Jean Domat : première fontaine du village installée en 1828.
- La fontaine du Chêne (rue du petit pont) : ancien lavoir.
- Le Grand Bac ( rue du grand bac) : ancien lavoir installé en 1910.
- Le petit Bac (rue des Aires) : 1866.
- La fontaine de la Molle (place de La Molle) : 1861.
- Le puit de Thuillet (rue de la Roseraie) : il fut définitivement fermé en 1950 après une épidémie de fiévre typhoîde.
- La borne Fontaine des Rocs (rue des rocs) : 1888.
- La fontaine de la Conche (rue de la Conche)  : transformé en bac à fleurs.
- Secret des Chaprières (rue de Cissard).
- Secret rue de Chalendrat (en face entrée de l'école élémentaire).
- Secret de Pommeix (rue de Pommeix).
- Source salée du Sail (chemin des allouches, plaine de l'Allier) et prés salés : voir descriptif sur panneau sur place.

 

Les maisons vigneronnes


MIREFLEURS fut un village vigneron prospère grâce aux qualités de son terroir et à l'exposition de ses terrains, dès la fin du XVIIIe siècle, la vigne s'imposa.
Tous les coteaux sont travaillés en "pailhas" (terrasses soutenues par des murs de pierre sèche) ou de très nombreux vignerons cultivent un cépage local : le "noirfleurien" .
La " tonne", cabanne de vigne, leur permettait de ranger leurs outils ou de s'y abriter.

Les maison vigneronnes (quelques unes dans le vieux bourg) se caractérisent par leur habitat situé au-dessus du cuvage. La cave maintient les fûts à une température constante. 

 Le cimetière du Guichet